Airbus, Toulouse retient son souffle...
Profusion d'articles sur Airbus dans la presse, multiplication de témoignages et commentaires sur le "trou d'air" que traverse Airbus....
Tout le monde connait au moins une personne de son entourage qui travaille directement ou indirectement pour Airbus.
L'aéronautique est le poumon économique de Toulouse et de sa région.
Vous aurez donc remarqué, tout comme moi, que la psychologie générale a bien changé depuis le décollage réussi du premier A380.
Les petits porteurs d'actions EADS (souvent des employés) ont reçu une véritable douche lors du mini-krach boursier de l'action du 14 juin 2006 (et pourtant regardez les dégagements des "gros" sur le titre début avril dans de gros volumes...)
A mon avis, cet événement a suffi à retourner la psychologie tout autant que les retards d'industrialisation annoncé.
On est passé d'un Airbus tout-conquérant à un Airbus fragile en quelques mois.
Il n'y a pas de quoi s'en réjouir, ce n'est pas le but de cet article...
Pour résumer le malaise ambiant, cet article du Figaro me semble de bonne facture:
Les sous-traitants de la région de Toulouse redoutent le pire
TOULOUSE vit dans une sourde angoisse. Après s'être laissée bercer par les communiqués à la gloire de l'appareil qui devait être le plus gros, le plus économe, mais aussi et surtout le plus acheté, la capitale européenne de l'aéronautique constate amèrement que l'A 380 a sans doute été le plus mal préparé de tous les avions lancés depuis la Caravelle. [...] L'Insee estime qu'environ 60 000 personnes travaillent pour la sous-traitance aéronautique. Malgré les ventes de l'A 320 et malgré l'élan promis par l'A 380, ce chiffre est stable depuis cinq ans.C 'est dans la galaxie de ces « entreprises partenaires » qu'EADS entend réaliser ses compressions de coûts. [...] Dans l'univers de la sous-traitance, omerta et anonymat sont de règle. Les bavards craignent des mesures de rétorsion. « EADS a réussi la prouesse de nous maintenir sous son boisseau, tout en se dégageant de l'exclusivité qui le liait à nous », confie un professionnel. Entre les brevets tombés dans le domaine public, ceux qui ont été rachetés par l'avionneur, et les modifications que d'autres entreprises peuvent apporter à des techniques maintenant acquises, « rien n'empêche désormais EADS à faire fabriquer ailleurs qu'en France plus de 30 % de l'appareil. Il ne faut pas oublier que le seuil de rentabilité était fixé à 250 appareils vendus. Et nous en restons à 159 depuis deux ans », analyse un chef d'entreprise, qui estime que « le vrai sujet de préoccupation concerne moins les errements techniques que l'avenir commercial de l'appareil ». Signe de la gravité de la situation, Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse et Philippe Douste-Blazy, président de l'agglomération, ont fait savoir que, « si EADS devait prendre des mesures de nature à engager l'avenir économique, il serait mal venu que les élus, qui ont toujours soutenu l'entreprise, soient informés par la presse ».
Conclusion:
Attention, le monde bouge, l'économie bouge, les entreprises bougent. Ce qu'on croyait acquis un jour ne semble plus qu'illusion le lendemain.
S'il s'avère que le tissu industriel autour de l'aéronautique rencontre des difficultés dans les années qui suivent, il faudra s'attendre à un ajustement plus brutal que prévu pour l'immobilier toulousain.
Rappelez-vous, Toulouse est champion de France pour l'investissement de Robien. Beaucoup d'appartements ont été construits tout autour de Toulouse.
D'autant qu'il est aujourd'hui acquis que les marché immobilier national a déjà passé son point haut...
Un conseil, négociez bien votre achat si vous êtes en train d'acheter.
Sachant que le mieux est encore d'attendre que ça se décante.... Vous ne risquez rien, ça ne monte plus !
Pour aller plus loin, la file spécifique sur l'immobilier Toulousain, c'est sur la Bulle Immobilière
Tout le monde connait au moins une personne de son entourage qui travaille directement ou indirectement pour Airbus.
L'aéronautique est le poumon économique de Toulouse et de sa région.
Vous aurez donc remarqué, tout comme moi, que la psychologie générale a bien changé depuis le décollage réussi du premier A380.
Les petits porteurs d'actions EADS (souvent des employés) ont reçu une véritable douche lors du mini-krach boursier de l'action du 14 juin 2006 (et pourtant regardez les dégagements des "gros" sur le titre début avril dans de gros volumes...)
A mon avis, cet événement a suffi à retourner la psychologie tout autant que les retards d'industrialisation annoncé.
On est passé d'un Airbus tout-conquérant à un Airbus fragile en quelques mois.
Il n'y a pas de quoi s'en réjouir, ce n'est pas le but de cet article...
Pour résumer le malaise ambiant, cet article du Figaro me semble de bonne facture:
Les sous-traitants de la région de Toulouse redoutent le pire
TOULOUSE vit dans une sourde angoisse. Après s'être laissée bercer par les communiqués à la gloire de l'appareil qui devait être le plus gros, le plus économe, mais aussi et surtout le plus acheté, la capitale européenne de l'aéronautique constate amèrement que l'A 380 a sans doute été le plus mal préparé de tous les avions lancés depuis la Caravelle. [...] L'Insee estime qu'environ 60 000 personnes travaillent pour la sous-traitance aéronautique. Malgré les ventes de l'A 320 et malgré l'élan promis par l'A 380, ce chiffre est stable depuis cinq ans.
Conclusion:
Attention, le monde bouge, l'économie bouge, les entreprises bougent. Ce qu'on croyait acquis un jour ne semble plus qu'illusion le lendemain.
S'il s'avère que le tissu industriel autour de l'aéronautique rencontre des difficultés dans les années qui suivent, il faudra s'attendre à un ajustement plus brutal que prévu pour l'immobilier toulousain.
Rappelez-vous, Toulouse est champion de France pour l'investissement de Robien. Beaucoup d'appartements ont été construits tout autour de Toulouse.
D'autant qu'il est aujourd'hui acquis que les marché immobilier national a déjà passé son point haut...
Un conseil, négociez bien votre achat si vous êtes en train d'acheter.
Sachant que le mieux est encore d'attendre que ça se décante.... Vous ne risquez rien, ça ne monte plus !
Pour aller plus loin, la file spécifique sur l'immobilier Toulousain, c'est sur la Bulle Immobilière